Tsuki s’ennuyait mortellement alors que le professeur d’anglais s’acharnait sur deux élèves cer l'un avait eut la mauvaise idée de parler à son voisin pendant son cours. Alors que la jeune fille regardait par la fenêtre une fleur de cerisier tomber, en soupirant, la sonnerie annonçant l’heure du déjeuner fit enfin entendre sa jolie voix au grand soulagement de Tsuki. Mais cet idiot de professeur ne semblait pas l’avoir entendu car il continuait de râler, énervant de plus en plus la jeune fille.

*Bon c’est bon ! Ils ont compris vieux schnock. Allez, casses-toi ou tu vas avoir un blem, c’est moi qui t’le dis !*

Au moment même où Tsuki allait céder à l’envie de lancer sa gomme contre la tête du professeur, ce dernier annonça que tout le monde pouvait partir. La jeune fille ne savait pas si c’était l’instinct de survie de cet homme qui avait parlé au non. Mais après tout, qu’elle importance. Elle n’avait pas une seconde à perdre à savoir si oui ou non c’était ça, il y avait plus urgent. Il était l’heure de manger. Tsuki était d’ailleurs si pressée, qu’elle ne se leva pas de sa chaise mais plutôt bondie hors de celle-ci. Pour ensuite courir dans les couloirs sans même se soucier de savoir qui elle pouvait bien bousculer.

Cependant malgré sa course folle et malheureusement pour elle, il y avait déjà une foule incroyable dans la cafétéria au point qu’il n’y avait plus une seule de table de libre. Mais bon cela passe au second plan lorsqu’on voit la grandeur de la file d’attente pour la nourriture. Sans plus attendre, Tsuki entra elle aussi dans la file, retenant son côté impatient. Ne vous trompez pas, cela l’énervé bel et bien mais comme elle n’était pas encore Jjang, elle se pliera pour l’instant aux coutumes de cet endroit.

*Quand je serais de nouveau Jjang, je n’aurai plus besoin de bouger, ils m’offriront direct des offrandes en signe de respect.*

Inutile de dire que Tsuki se réjouissait à cette pensée. D’ailleurs cela se voyait à sa tête puisqu’elle ne pouvait réprimer un sourire de contentement à la pensée de toutes ses choses qu’elle allait pouvoir manger et connaître. Mais alors qu’elle était encore en plein songe, elle sentit alors que quelque chose avait touché ses fesses et au lieu de se retirer, cette chose continuait de les caresser. Ce contact ne faisait qu’énerver davantage la jeune fille. Dans son collège personne n’aurait eut l’audace d’un tel geste.

« Grouilles-toi de retirer ta main, sale trouffion ! »

Pour toute réponse, la jeune fille n’obtient qu’un petit rire étouffé. Il n’en fallut pas plus pour caser ce qui lui servait de patience. Elle se retourna alors violemment vers le jeune homme, en affichant un merveilleux sourire. Puis, d’un coup, sans crier garde, elle lui balança un magnifique coup de poing dans la figure en le traitant de parasite pervers. Même s’il portait l’uniforme de l’élite, pour elle, cela ne voulait rien dire. Cependant, le coup de poing ne suffit pas puisque le garçon se mit alors à l’insulter en se relevant, énervant davantage la jeune fille. N’y tenant plus, elle lui balança un magnifique crochet du droit le faisant reculer vers les tables. Il heurta l’une d’elle se qui renversa alors le jus de raisin s’y trouvant sur les habits de l’occupante.

Nana se leva et demanda en bégaillant :

<< Qui.....qui.......qui a poussé ce garçon ? >>

Comme celle-ci avait dit cette phrase d'une façon particulière cela déclencha un fou rire général dans la cafétéria. Mais cela l'énerva très vite car elle avait horreur que l'on se moque d'elle. D'un coup, sans aucune raison, elle changea de caractère et était devenu une vrai diablesse. Elle avait sauté sur le verseur de jus et commença à lui reposer la question plus violemment.

<< Qui t'as poussé!!!!! et réponds sinon je te frappe. >>

Celui-ci ignorant ces mots, lui répondit :

<< Et qu'est ce que tu vas me faire! Hein! Tu crois me faire peur, en plus tu sais que je suis un garçon de l'élite et que si tu me frappe, tu auras de gros problèmes. >>

Celle-ci rigola à cause des paroles du jeune homme. Elle commença à mettre un coup de boule au bousculeur et le cogna si fort qu'elle le fit saigner. Il se mit en colère, l'élite prit un couteau et la menaça. Cela commencer à être dangereux. Mais la fille reprit l'initiative en lui faisant une prise de karaté ce qui le dit tomber son couteau et le bloqua puis continua de le frapper. Tellement qu'elle le cognait le sang qui couler devenait plus important. Puis comme le fauteur de trouble ne se protéger plus, elle décida d'arrêter et redemanda à tout le monde :

<< Qui a poussé ce bouffon pour que j'ai du jus sur ma robe. >>

Encore le calme s'installa. Mais celle-ci cria :

<< Répondez!! Et vite sinon je vous pendrais tous un par un pour vous tuez!!>>

Plusieurs doigts se dirigèrent vers une fille avec un blouson rouge aux manches blanche. Plus elle s'avançait de cette écolière plus son visage me parue familier. Elle l'avait reconnue, c'était la seule fille qui avait réussi à la mettre par terre, Mori Tsuki. Elle l'a respecté beaucoup. Au lieu de la provoquer, elle lui fit un salut.

Désolée pour le temps de la réponse mais j'ai du aller était hospitaliser et c'était pas prévu. Mais je vais y répondre tout de suite.

oki =)

Décidément, rien ne lui serait épargnait aujourd’hui. Déjà qu’elle était plus qu’énervée à cause de la faim qui la tiraillait mais il avait fallut qu’un sale pervers la cherche. Et elle n’était pas prête de manger tout de suite puisque le garçon avait causé ce qu’on peut dire un désastre vestimentaire. Elle se voyait déjà subir les cris et les pleurs de la victime involontaire.

Cependant, la seule chose qui se fit entendre fut une chaise que l’on bouger. Avant de voir la jeune fille se relevait et s’approchait du pervers. Elle demanda alors à la foule qui était le coupable mais devant son air peu assuré tout le monde se contenta juste de se moquer. Quant à Tsuki, elle se contentait juste de regarder le déroulement de la scène. Elle ne voyait aucunement où fallait rire puisqu’il lui semblait que la jeune fille soit en fait une grande timide, ou du moins qu’elle avait des problèmes à s’exprimer. Mais cela n’est pas tant cela qui préoccupait Tsuki. En effet, elle avait l’étrange impression de l’avoir déjà rencontré quelque part. Elle fit alors le vide autour d’elle pour se concentrer sur sa mémoire.

Tsuki en était encore à essayer de se rappeler lorsqu’elle entendit un cri de peur. La jeune fille ouvrit alors les yeux pour voir le pervers de toute à l’heure, le front couvert de sang, un couteau dans les mains, se dressant contre la fille à l’uniforme tâchait.

*Il n’est pas seulement pervers et faible, mais il est aussi lâche. Franchement, il a besoin qu’on lui donne une leçon.*

Cependant Tsuki n’eut le temps de faire un pas que le garçon était déjà hors d’état de nuire. En tout cas, cette fille était assez impressionnante pour avoir réussit à éviter l’attaque tout en attrapant le poignet de son agresseur avant de faire un parfait furi-uchi de sa main libre pour désarmer son adversaire. Et dans un même mouvement, elle projeta son adversaire au sol grâce à l’épaulée. Au vu du bruit qu’il avait fait dans sa chute, il ne faisait nul doute que le garçon s’était bien fait mal. En tout cas, Tsuki n’avait put réprimer un sifflement d’admiration. Il était rare après tout de voir quelqu’un faire des prises de karaté avec une telle précision et tout en respectant un rythme linéaire et encore plus lorsqu’il s’agissait d’une jeune fille.

Spoiler:

Décidément son impression de l’avoir déjà vu grandissait alors qu’elle regardait la jeune fille frappait le jeune homme à terre se protégeant comme il peut. En tant normal, Tsuki serait déjà intervenue mais le fait de ne pas se rappeler qui est cette personne et le fait que la victime soit un homme pervers l’avait un peu cloué au sol. Heureusement pour lui, une fois qu’il cessa de bouger, son attaquante le laissa de côté.

« Il osera plus toucher une fille avant un moment c’lui-là. »

Tsuki avait murmuré cela alors qu’un sourire suffisant se dessinait sur son visage. Mais ce qui l’amusait davantage était le fait que cette fille avait encore dans l’idée de vouloir se battre puisqu’elle n’avait pas abandonné l’idée de trouver la coupable allant jusqu’à menacer toutes les personnes présentes. Il n’y avait pas à dire, cette fille était des plus amusantes.

C’est alors que Tsuki vit une avalanche de doigts la pointait. Cette petite partie de "cache-cache" était donc déjà terminée… En tout cas, la jeune inconnue s’approchait assez vite, avec un visage déterminé. Un beau combat n’allait donc pas tarder à commencer ? Rien qu’à cette pensée, tout le corps de Tsuki se mit à frissonner d’impatience.

Et puis ces cheveux et ce regard… comme s’ils étaient en feux… C’est alors que la mémoire revient à la jeune fille. Oui, elle avait déjà rencontré cette jeune fille, elle c’était même battue avec elle. C’est étrange, elle se rappelle pourtant bien de son visage et de ses expressions lors du combat, mais elle n’avait jamais su son nom. Et elle s’en rappele-t’elle de leur échange de coups ? En tout cas, il semblerait puisqu’au lieu de lui demander de combattre, elle lui avait adressé un salut.

« Dis, tu es bien la fille du collège xxx que j’ai combattu il y a de cela trois ans. Pas moyen de me rappeler pourquoi et qui avait commencé. En plus, lorsque j’y étais retourné, t’y étais plus. Alors j’ai jamais su ton nom… »

Tsuki avait dit cela en étant la plus sérieuse du monde. Tous ses mots étaient sincères sans provocation même si avec sa posture fière et son petit sourire narquois, on ne pouvait que se tromper. Mais, elle, tout ce qu’elle voulait c’était vraiment savoir son nom et se rappeler de tout. Cette fille, tout comme à leur première rencontre, avait suscité en elle de l’intérêt. Même si celui-ci pouvait semblait être assez mal seins.

<< Oui, c'est bien moi. Je suis vraiment désolée de ne pas t'avoir donner mon nom la dernière fois. Je m'appelle Tadeki Nana. >>

Nana toute contente de cette retrouvaille prit par le bras Tsuki et l'obligea à s'assoir. Tout le monde de la cafétéria nous regardaient avec des yeux stupéfaits comme s'ils attendaient que quelque chose d'excitant aller arriver. Comme cela commencer légèrement à m'énerver, je criai :

<< Qu'est-ce que vous regardez la, y'a plus rien alors cassez vous bande de tapette ! >>

Et tout le monde reprit ce qu'il faisait. Je reprit la conversation avec Tsuki. Tout d'un coup j'ai eu l'idée de lui donner un rendez-vous pour qu'on parle sans être gêner par les élèves qui nous regardent et aussi pour reparler du bon vieux temps quand on était encore que des collégiennes.

<< Ca te dirais de de se revoir en dehors du lycée sans être embêter pas les autres comme ça on pourrait reparler de ce que l'on faisait dans le temps. Et puis on pourrait aussi parler de ce qu'il sait passer quand on a commencé à ne plus se voir. >>

Celle-ci fixa Tsuki jusqu'à temps d'avoir une réponse. Sans réponse Nana dit avec un regard de chien battu :

<< S'il te plait, accepte et puis ça sera moi qui payera, je te le promets après tout il faut que je me fasse pardonner par rapport au fait que je ne t'avais pas dit mon nom. >>

Le savoir populaire nous dit que l’on recherche toujours ce qu’on ne peut obtenir jusqu’à ce que cela en devienne une obsession. Mais que dès que l’on ne la dire plus, elle se réalise. Comme si le destin s’acharnait à se moquer de nos désirs et de nos rêves. Et c’est exactement ce que vivait présentement Tsuki en retrouvant cette jeune fille. Mais encore faut-il qu’elle ne se soit pas trompée de personne, enfin il lui suffisait d’attendre pour en avoir la réponse.

« Oui, c'est bien moi. Je suis vraiment désolée de ne pas t'avoir donné mon nom la dernière fois. Je m'appelle Tadeki Nana. »

Eh bien, à entendre la réponse la jeune fille ne put réprimer un petit rire d’autodérision. Elle avait vraiment été victime d’un caprice du destin. Finalement, elle devrait un peu remercier la vieille de l’avoir envoyée dans ce lycée. Les choses s’annonçaient être encore plus amusante que prévue. Et puis, il n’y avait rien de mieux pour un Jjang que d’avoir un vice-jjang… ou plutôt une vice-jjang sachant se battre parfaitement. Mais il fallait encore que cette jeune fille accepte.

Mais, au moins, elle était sûr que la jeune fille était heureuse de la revoir puisqu’elle lui avait prit le bras afin de l’obliger à s’assoir. Malgré le fait que la faim commençait de plus en plus à la tirailler, elle ne s’y opposa pas. Il fallait sans dire qu’elle avait un peu peur que si elle venait à lui tourner le dos, elle disparaisse comme la première fois. A peine fut-elle assise que sa future vice-jjang se mit à crier sur la foule pour les persuader d’arrêter de les regarder. Il n’y avait pas à dire cette Nana était des plus amusantes. Mais elle était avant tout une nerveuse. Mais bon, ce n’est pas comme ci Tsuki tolérait également d’être tout le temps regarder, mais un bon Jjang se doit d’être admiré par tous. C’est l’une des règles que lui avait appris son ancien vice-jjang. Alors elle en avait développé une sorte d’habitude.

Et puis, il serait toujours plus facile de trouver le Jjang de cet endroit si elle était reconnue comme étant une jeune fille effrayante. Mine de rien, cette histoire de pervers lui donnerait peut-être la chance de devenir le nouveau Jjang. Enfin pour l’instant, il n’y avait aucune trace d’un ou d’une Jjang dans ce lycée. En même temps, elle n’avait pas non plus eut trop le temps de mener l’enquête. D’habitude c’était toujours son second qui se chargeait de ça. Elle en était là de ses pensés lorsqu’elle entendit Nana, lui faire une proposition.

Cette dernière lui proposer en effet de la revoir en dehors de l’établissement pour lui parler du bon vieux temps. Cette idée n’avait, pour Tsuki en tout cas, rien de bien alléchante. Partir signifiait dire adieu à son repas et vu combien elle avait déjà beaucoup de mal à cacher les hurlements de celui-ci. C’était hors de question ! Elle n’aurait jamais la force ni le courage de sauter un repas. Des cours oui, mais pas un repas. Jamais !

Nana dû sentir les réticences de la jeune fille car elle ajouta quelques seconde plus tard, avec un regard de chien battu assez puissant pour faire fendre une pierre, un argument de poids.

« S'il te plait, accepte et puis ça sera moi qui payera, je te le promets après tout il faut que je me fasse pardonner par rapport au fait que je ne t'avais pas dit mon nom. »

Il n’en fallut pas plus pour la convaincre. Même si, il fallait se l’avouer, les yeux de chiot l’avait à demi-persuader. Elle adorait que l’on lui offre à manger, ou pour être exacte, elle aimait tout ce qui était gratuit. En plus, elle avait une envie folle de manger des ramens au poulet et du poulet au curry mais ce plat ne figurait pas sur la liste des plats servis. Ainsi, la question ne se poser pas davantage.

« Ok, ça marche ! Je te suis. »

Tsuki avait dit cela en se levant tout en ne quittant pas des yeux Nana et en attendant qu’elle se leva. C’est alors qu’elle remarqua l’élève de la liste blanche de tout à l’heure s’approchait d’elles, le plateau bien garni de victuailles. En le voyant s’approchait sans méfiance, un sourire moqueur illuminait son visage. Elle venait d’avoir une excellente idée.

« Mais avant prenons des forces. Eh toi, le porc-épic pervers, passes-moi ton plateau ! »

Tsuki avait dit cela d’un ton assez autoritaire et hautain, tout en le fixant d’un regard glacial. Ce fut plus que suffisant pour que le jeune homme le lui tende en tremblant légèrement – visiblement il avait retenu la leçon. Même si Tsuki ne remarqua aucunement ce détail, trop occupée à prendre les deux boissons qui s’y trouver. Elle tendit alors à Nana le jus de raisin tendis qu’elle se réserva la canette de coca. Ces boissons pourront les faire patienter un petit moment en attendant qu’elles trouvent un bon endroit où aller. Puis, en voyant que le garçon restait planter là, elle lui fit signe de partir. Après tout, elle n’était pas le genre de fille à voler la nourriture des autres. Bien que pour lui, elle lui aurait bien fait. Après tout, c’était de sa faute si elle n’avait pas encore pu manger. Mais comme cet incident lui avait permit de rencontrer Nana, il était à demi pardonné.